I- Une innovation n'a pas d'effet sur la croissance économique, en revanche, l'ensemble des innovations, appelé progrès technique, oui. A- Une innovation isolée a des effets sur la production d'une entreprise ... §1 : Innovation de procédé
--> améliore la productivité du travail §2 : Innovations de produit --> améliore la productivité du capital fixe + débouchés potentiels car nouvelle demande Illustrer : hausse du Chiffre d'Affaire d'une entreprise (choisir un exemple d'entreprise du doc. 2). B- .... et l'ensemble des innovations ont potentiellement un effet positif sur la croissance économique. §3 : Pas une mais des innovations dans le sens où elles sont cumulatives =
grappes d'innovation §4 Compte tenu des gains en termes de niveau de vie moyen permis par la croissance économique, l'État met en place des institutions formelles marchandes pour stimuler l'investissement en R&D, l'innovation et la croissance économique. Il existe donc une corrélation positive entre dépenses privées ou publiques en R&D et croissance économique mesurée par le taux de variation du PIB en volume (doc. 2) = faire le lien avec la PGF. §5 : Les brevets sont des droits de propriété qui incitent à investir et à innover car les entreprises en situation de monopole temporaire s'accaparent un profit supplémentaire appelé rente de monopole (notions de première). II- L'effet positif entre innovationS et croissance économique n'est nullement garanti A- La dernière vague de progrès technique, induite par l'arrivée des Technologies de l'Information et de la Communication, n'a pas d'effets significatifs sur la croissance du PIB en volume. §6 : Des vagues successives de PT (ex. machine à vapeur) celle qui est liée au TIC n'a pas apporté beaucoup de gains de productivité quand bien même la population des pays les plus développés est formée à l'utilisation des TIC. En plus ces gains de productivité ne se traduisent pas forcément par une baisse des prix à la consommation ou une hausse des salaires car les gains retirés de la hausse de la productivité peuvent être à l'avantage des apporteurs de capital (dividendes, profit). §7 : Destruction de certaines activités plus routinières et/ou dégradation relative des salaires des moins qualifiés [thèse du progrès technique biaisé], si baisse des revenus alors risque de baisse de la consommation [mécanisme]. cf. Doc 1. B- Sur le long terme, les innovations ne garantissent pas une croissance économique soutenable §8 : Dégâts écologiques causés par la croissance + conséquences directes et indirectes du changement climatique ne peuvent être évités par les innovations d'après les tenants de la soutenabilité forte. Les innovations de produits peuvent aussi se traduire par une hausse des déchets (ex. des déchets numériques, ou des batteries de voitures électriques doc. 1). §9 : Une innovation n'est pas forcément une innovation verte. Rôle encore des pouvoirs publics pour inciter à l'investissement en innovations vertes par l'octroi de subventions auprès des entreprises. EC1 : Donnez un exemple illustrant l'internationalisation de la chaîne de valeur.
EC2 : Étude de document Taux (en %) de pauvreté au seuil de 60% du revenu médian en 2017
EC3 : Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire "(...) vous montrerez, comme les institutions affectent l'incitation à investir et à innover"
I. L’individualisation semble affaiblir la logique de classe A. Une multiplication des facteurs d’individualisation... §1 : Individualisation dans la sphère professionnelle : des salaires et des évolutions de carrière individualisés moins de conflits de classes mais pas moins de conflits de travail §2 : Les individus développent des pratiques de moins en moins liées à leur appartenance sociale, mais davantage à leur âge, sexe ... (cf. doc 4 : écarts tout aussi importants, voire plus élevés entre les classes d’âge qu’entre les CSP). B. ... qui peut sembler remettre en cause l’approche en termes de classes sociales §3 : Autonomisation des individus, différenciation des individus et singularité comme valeur centrale dans les sociétés modernes contemporaines §4 : Individus moins insérés dans une classe sociale, qui se réfèrent plus à certaines de leurs caractéristiques individuelles (genre, âge, origine ethnique, lieu d’habitation...) qu’à leur appartenance à une classe sociale §5 : Participe au déclin de l’identification subjective à une classe sociale (cf. doc 3 : importance de l’âge, de l’origine ethnique... autant voire plus que du milieu social comme élément de « définition de l’individu »). II. Toutefois, l’approche en termes de classes sociales reste pertinente A. L’identification subjective à une classe sociale reste importante car les inégalités, notamment économiques, n'ont pas disparu §6 : Cf. doc 1 : hausse du sentiment d’appartenance à catégorie inférieure (+ 10 points) et à la catégorie moyenne inférieure (+5 points) §7 : Cf. doc 3 : le « milieu social » reste un critère central de définition des individus (critère cité par 28 % des personnes au total, et cité en premier par 11 %). B. Les classes sociales n’ont pas disparu objectivement c'est pour cette raison que les sociologues continuent à analyser la société selon une approche en termes de classes sociales §8 : Malgré le déclin numérique des ouvriers (cf. doc 2), une vaste classe « populaire » englobant les employés et les ouvriers persiste (environ 45 % des emplois en 2018) ils ont des conditions de vie relativement proche §9 : Des inégalités tant économiques (revenus, patrimoine), que culturelles (cf. doc 4 : les pratiques en informatique) ou sociales (espérance de vie...) permettent de souligner des oppositions entre classes sociales. § 10 : On peut être : jeune de classe populaire, femme/homme de classe populaire (rapports sociaux de genre), jeunesse populaire différente selon le lieu d'habitation (ville, banlieue, rural ...). Les expériences sociales ne seront pas les mêmes. Comment le progrès technique PeutDe manière plus directe encore, on constate que le progrès technique crée des inégalités de revenu. En effet, en supprimant des emplois, certains travailleurs s'appauvrissent. Il en est de même de la mécanisation, de l'automatisation et de la robotisation du travail des ouvriers non qualifiés.
Comment le progrès technique FavoriseLe mécanisme de base est le suivant : les innovations technologiques stimulent la demande de main-d'œuvre qualifiée, et donc la hausse de sa rémunération, et suppriment des emplois non qualifiés. Cela a pour effet d'élargir les inégalités de salaires entre les plus et les moins diplômés.
Comment expliquer les inégalités de revenus ?Les différences de revenus sont liées principalement à la situation professionnelle des individus ou au patrimoine qu'ils possèdent. L'incidence d'autres facteurs peut être mise en évidence, tels que, par exemple, le niveau d'étude, le genre, l'origine sociale ou géographique.
Quel peut être l'effet du progrès technique sur les revenus des plus qualifiés ?Le progrès technique* exerce une influence importante sur le niveau des revenus issus du travail. Ainsi, depuis une vingtaine d'années, les économistes pensent que son évolution est biaisée** en faveur des salariés les plus qualifiés, l'informatique accroissant leur productivité et leurs rémunérations.
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