Différence entre pays riches et pauvres

Où les pays riches et développés se situent-ils principalement ?

En Amérique du Nord, en Europe de l'Ouest et en Asie de l'Est

En Amérique du Nord, en Europe de l'Est et en Asie du Sud

En Amérique du Sud, en Europe du Nord et en Asie de l'Est

En Amérique du Nord, en Europe du Nord et en Asie du Sud

Vrai ou faux ? On appelle les pays riches et développés « pays du Sud ». L'Australie en fait partie.

Vrai

Faux

Vrai ou faux ? Le taux de scolarisation désigne le nombre d'enfants scolarisés sur une même tranche d'âge.

Vrai

Faux

Compléter les phrases suivantes en choisissant les propositions qui conviennent.

Vrai ou faux ? Les pays pauvres sont localisés en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Vrai

Faux

Vrai ou faux ? Dans les Pays les moins avancés, les services de santé et de scolarisation du supérieur sont nombreux. L'accès à l'eau potable est souvent très facile et les services de ramassage des déchets sont omniprésents, notamment dans les bidonvilles.

Vrai

Faux

Compléter la phrase suivante en choisissant le mot qui convient. 

Données 21 décembre 2020 https://www.inegalites.fr/Revenus-les-pays-pauvres-rattrapent-ils-les-pays-riches - Reproduction interdite

Depuis 20 ans, le PIB par habitant a plus que doublé en Asie du Sud et de l’Est. Mais il est loin d’atteindre le niveau de vie des pays riches d’Europe et d’Amérique du Nord. Les autres régions pauvres du monde n’ont pas connu cet enrichissement.

Différence entre pays riches et pauvres

Au cours des 20 dernières années, deux régions du monde ont connu une hausse très forte de leur PIB par habitant [1], qui a plus que doublé. L’Asie de l’Est et Pacifique, portée par le spectaculaire développement de la Chine, a vu son PIB par habitant passer de 6 932 dollars [2] en 1999 à 17 720 dollars en 2019, soit + 156 %. De même, le PIB par habitant a augmenté de 146 % en Asie du Sud, mais il n’atteint que 6 268 dollars en 2019 pour l’ensemble de la région.

Les autres régions du monde n’ont connu qu’une progression lente de leur PIB par habitant : + 42 % en 20 ans au Moyen-Orient et Afrique du Nord, + 32 % en Amérique latine et Caraïbes. Avec une augmentation de 44 %, l’Afrique subsaharienne reste la région la plus pauvre du monde : son PIB par habitant est passé de 2 634 dollars en 1999 à 3 782 en 2019.

Dans les régions riches, le PIB annuel par habitant a progressé modérément. Il a augmenté de 29 % en Amérique du Nord, passant de 47 537 dollars à 61 156 dollars et de 33 % dans l’Union européenne, de 33 407 à 44 370 dollars. Ces deux régions restent de loin les plus riches du monde.

Lecture : en Amérique du Nord, le PIB par habitant est passé de 47 537 dollars en 1999 à 61 156 dollars en 2019, soit + 29 % en 20 ans.
Source : Banque mondiale – Données 2019 – © Observatoire des inégalités

Graphique        Données

Au total, l’Asie du Sud et de l’Est se rapproche un peu des pays les plus riches. Les Européens étaient treize fois plus riches que les habitants d’Asie du Sud en 1999. Le rapport est de sept en 2019. Mais l’écart avec l’Afrique subsaharienne, n’a guère rétréci. Le revenu moyen était treize fois plus élevé en Europe qu’en Afrique il y a 20 ans. Ce ratio est de douze aujourd’hui.

Pays riches et pays pauvres

Si on répartit les pays en tranche de revenu, les pays au niveau de revenu intermédiaire ont vu leur PIB par habitant multiplié par 2,3 en moyenne en 20 ans. Ils ont connu une croissance plus forte que les pays riches (dont le PIB par habitant a augmenté de 33 %) et que les pays les plus pauvres de la planète (+ 70 % par rapport à 1999). Mais le fossé entre habitants des pays riches et habitants des pays pauvres reste gigantesque. Les premiers étaient en moyenne 26 fois plus riches en 1999, ils le sont encore 20 fois plus aujourd’hui.

Lecture : dans les pays au revenu élevé, le PIB par habitant est passé de 37 584 dollars en 1999 à 49 899 dollars en 2019, soit une hausse de 12 316 dollars (+ 33 %) en 20 ans.
Source : Banque mondiale – Données 2019 – © Observatoire des inégalités

Graphique        Données

Les tendances par pays

Les croissances les plus fortes ont lieu en Asie. Dans les républiques du Caucase issues de l’Union soviétique, comme l’Azerbaïdjan, le PIB par habitant a triplé ou quadruplé entre 1999 et 2019, atteignant environ 14 000 dollars par an et par habitant. En Russie, il a doublé, atteignant 27 044 dollars en 2019. L’Asie du Sud-Est reste un cas à part : la Chine, avec + 403 %, a vu son PIB par habitant passer de 3 207 dollars en 1999 à 16 117 en 2019, largement devant l’Inde (+ 168 %). La Corée du Sud, après un doublement de son PIB par habitant, atteint aujourd’hui le niveau européen.

Certains pays africains du bas de la hiérarchie des revenus ont également connu une élévation considérable de leur PIB par habitant, en dépit de leur croissance démographique. Celui du Rwanda a augmenté de 163 %. Mais le niveau de 1999 était si bas que cela lui permet à peine de dépasser 2 000 dollars par an et par habitant en 2019. En Europe, les pays de l’Est anciennement communistes affichent les augmentations les plus conséquentes. Le PIB par habitant a par exemple triplé en Roumanie.

Les pays les plus riches connaissent une élévation plus lente de leur revenu par habitant : + 26 % en 20 ans au Royaume-Uni, + 19 % en France et + 28 % aux États-Unis par exemple. De nombreux pays pauvres ou aux revenus moyens subissent également ce ralentissement relatif. C’est le cas en Amérique latine : + 15 % au Mexique ou + 30 % au Brésil par exemple. Pour certains pays pauvres, l’écart ne cesse de se creuser. Haïti, confronté à une catastrophe naturelle en 2010, a même vu son niveau de vie régresser au cours de la période (- 6 %). Les données ne sont pas disponibles pour la Syrie, le Yémen ou l’Afghanistan par exemple, soumis à des conflits dévastateurs.

Lecture : en Chine, le PIB par habitant est passé de 3 207 dollars en 1999 à 16 177 dollars en 2019, soit une hausse de 403 % en 20 ans.
Source : Banque mondiale – Données 2019 – © Observatoire des inégalités

Graphique        Données

Une convergence des niveaux de vie ?

Le mal-développement n’est pas une fatalité. Ces dernières décennies, un certain nombre de pays pauvres ont vu leur niveau de vie s’élever de manière spectaculaire. Pour autant, ces données ne permettent pas de conclure à une convergence des niveaux de vie dans le monde, pour un grand nombre de raisons. Les chiffres sont à considérer avec prudence car les systèmes de comptabilité nationale (qui mesurent la création de richesse) de certains pays manquent de fiabilité et les normes ne sont pas similaires selon les pays. Surtout, les progressions moyennes par pays peuvent cacher une répartition des gains très inégale à l’intérieur du pays, selon les territoires ou les populations, comme c’est le cas dans les pays émergents.

Les variations relatives ne doivent pas tromper : le même pourcentage appliqué à un revenu annuel par habitant de 1 000 dollars ne signifie pas les mêmes gains que pour un revenu de 40 000 dollars. Entre 1999 et 2019, le PIB par habitant de l’Éthiopie a progressé de 706 à 2 220 dollars, soit + 1 500 dollars. Durant la même période, le PIB par habitant au Royaume-Uni est passé de 36 996 à 46 699 dollars, soit + 10 000 dollars. L’augmentation en pourcentage est bien plus importante en Éthiopie (+ 214 %) qu’outre-Manche (+ 26 %), mais la richesse par habitant a bien moins augmenté en valeur.

Les écarts entre les régions restent gigantesques : la France affiche un PIB par habitant de 46 184 dollars en 2019. Un niveau qui reste trois fois supérieur à celui de la Chine et…. 42 fois à celui de la République démocratique du Congo. Que les pays pauvres croissent plus vite que les pays riches est une condition préalable à une convergence mondiale des niveaux de vie. Mais vingt ans d’un tel régime ne suffisent pas. Un véritable rattrapage imposera à la fois des conditions de stabilité politique et une plus grande répartition de la richesse, au niveau mondial comme à l’intérieur des pays.

Pour aller plus loin :

 L’extrême pauvreté dans le monde recule

 Notre rubrique sur les inégalités de conditions de vie dans le monde

Photo / © Ewan Yap


[1] Le produit intérieur brut (PIB) par habitant rapporte la richesse créée dans un pays sur une année au nombre d’habitants. Il donne ainsi une mesure du revenu moyen dans le pays.

[2] En parité de pouvoir d’achat et en dollars constants de 2017, pour annuler les écarts de pouvoir d’achat entre pays et les effets de l’inflation dans le temps.


Quelle est la différence entre un pays riche et un pays pauvre ?

Les pays riches produisent de tout en grandes quantités, car ils sont très industrialisés. En revanche, les pays pauvres produisent surtout des minerais et des denrées agricoles, dont la valeur est faible. Globalement, la population des pays riches ne manque de rien.

Quel est la différence entre pauvre et riche ?

La différence fondamentale de mentalité entre les riches et les pauvres est que les riches ont compris un principe très simple : l'argent fait de l'argent, et l'argent que l'argent fait, fait de l'argent. Les riches voient l'argent comme une opportunité, les pauvres le voient comme quelque chose qui doit être gagné.

Quels sont les inégalités entre les riches et les pauvres ?

Sans surprise d'ailleurs, les inégalités de richesses, qui sont plus fortes aujourd'hui que jamais, sont mises en lumière en quatre chiffres : les 10% les plus riches détiennent 76% de la richesse mondiale, tandis qu'à l'inverse, les 50% les plus pauvres n'en possèdent que 2%.

Quel sont les caractéristiques des pays pauvres ?

Un pays pauvre est un pays dont le niveau de développement est faible et dans lequel la population vit difficilement. Son économie est vulnérable. Il reçoit peu d'IDE (Investissements directs étrangers) et ses exportations sont faibles.