Dissertation sur lenvironnement hggsp

Télécharge dissertation hggsp sur le climat sur le theme de l'environnement et plus Dissertation au format PDF de Histoire sur Docsity uniquement! DISSERTATION HGGSP Sujet : « Le réchauffement climatique : nouvel enjeu des relations internationales » Ce mercredi 6 octobre 2021, le Parlement turc a ratifié à l’unanimité l’accord de Paris de 2016, qui devait permettre de limiter la hausse des températures à moins de 2 °C d’ici 2100. En effet, le réchauffement climatique, sujet d’actualité, est au cœur des débats mondiaux depuis plus de 30 ans. Le réchauffement climatique qui se caractérise par une augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre a augmenté de façon exponentielle depuis la révolution industrielle au 19e siècle pour cause principale les émissions de gaz à effet de serre. Face à ce phénomène mondial se mit en place une prise de conscience internationale progressive à partir des années soixante-dix notamment grâce au rapport Meadows de 1972 qui mettait en évidence la nécessité de mettre fin à la croissance économique afin d’éviter un effondrement du système mondial. Ce rapport, engendrera par la suite le début d’une coopération internationale dans les années quatre-vingt-dix pour contrer ce réchauffement climatique. L’un des premiers exemples de cette coopération internationale fut la création en 1988 du GIEC (le groupement indépendant des experts sur le climat) financé par l'ONU réunissant des scientifiques du monde entier. Cela marqua l’entrée de la question environnementale dans les relations internationales. C’est alors dans ce contexte que nous allons nous demander en quoi le réchauffement climatique est source de coopération internationale mais aussi de tension entre les Etats ? Dans un premier temps nous verrons les causes et les effets de ce réchauffement climatique qui nous entrainerons à voir par la suite la politique de lutte contre le réchauffement climatique mise en place par une coopération internationale ainsi que les limites de cette coopération qui peut entrer des tensions entre les pays. Tout d'abord, Le réchauffement climatique actuel est différent de ce connu auparavant car celui-ci est dû à l’homme. De plus ce type de réchauffement connait des aléas climatiques plus intenses. C’est donc pour cela qu’il était nécessaire d'avoir une crise de conscience internationale dans les années 1970. Premièrement, Le réchauffement climatique que nous connaissons actuellement est anthropique, c'est à dire qu'il est dû à la transformation de l'environnement par la société humaine pour ces activités. En effet ce n'est pas le premier changement climatique qu'a connu la terre. Des cycles astrophysiques qu'on appelle les cycles de Milankovitch font varier la température de la terre et tout cela de façon naturelle. En effet, l’humanité depuis ses débuts a notamment connu la période glaciaire de Würm de - 120 000 à – 10000 ou encore plus récemment la petite glacière du 14e siècle au mi 19e siècle. Mais contrairement au changement climatique que nous connaissons actuellement ceux-ci se sont faits sur plusieurs siècles. Le réchauffement climatique que nous connaissons lui ne s'étale que sur plusieurs décennies et pourtant nous n'avons pas connu de températures aussi chaudes depuis 120000 ans. Depuis la révolution industrielle au 19e siècle, nos méthodes de production et notre mode de vie a changé. Notre économie est aujourd'hui basée sur l'exploitation des ressources de notre environnement et se sont les émissions de gaz à effet de serre que produisent les énergies fossiles brûlées pour l'industrialisation qui provoque principalement ce réchauffement. Par exemple, l'industrie représente 33% des émissions de gaz à effet de serre, l'agriculture représente 24% et le transport 14,5%. Aujourd’hui le pays qui émet le plus d'émissions de CO2 est la Chine avec 28%. Pourtant, ce n'est pas le pays qui enregistre le plus d’aléas climatiques. Ce réchauffement climatique anthropique accentue les aléas climatiques. En effet, ces accidents climatiques ont toujours existé mais ils se sont intensifiés ces dernières décennies. Les inondations, les fonds des glaciers, les déserts sont de plus en plus fréquents. Cependant, les pays victimes de ce réchauffement climatique et de ces catastrophes sont plutôt les pays du Sud pourtant, les plus gros émetteurs de CO2 sont les sociétés occidentales. On parle donc d'injustice climatique. On peut quand même citer que depuis quelques années ces phénomènes touchent de plus en plus les pays occidentaux comme nous l'avons vu cet été 2021 avec les cyclones à New York qui ont provoqué des inondations dans les métros ainsi que les inondations en Belgique et en Allemagne qui ont fait plus de 300 morts. La hausse des températures augmente également les zones désertiques qui réduit les zones agricoles surtout dans les pays chauds d'Afrique qui réduit donc l'espace vital. De plus, la fonte de l'Antarctique et de l'Arctique qui provoque une montée des eaux et par la même occasion une migration climatique dans les villes côtières engendre des tensions entre états. En complément de tout cela, la fonte des glaces entraîne également l'apparition d'anciens virus et microbes qui était enfermée depuis des millénaires dans la glace. Par exemple, à Spitzberg en Norvège il est interdit de mourir car les corps enterrés ne se décomposent pas à cause du froid et des fragments des virus pourraient rester vivant à cause de cette congélation et donc refaire apparaître des maladies avec la fonte des glaces. Dans les années 70, une prise de conscience internationale a vu le jour. En effet, en 1972 est sorti le rapport Meadows qui mettait en garde quant à notre consommation et notre mode de vie qui trop excessif qui conduirait à un manque de ressources dans les années à venir pour subvenir aux besoins de toute la population. Jean Jouzel, un paléo climatologue de renommée a fait en 1973 le rapprochement entre la hausse des températures et la hausse des concentrations de CO2 dans l’atmosphère. L’hypothèse de l'origine humaine du réchauffement climatique était donc assez soutenue. C'est alors qu'une prise de conscience internationale et un désir de coopération entre états est nait. Par exemple, en 1988 a été créé le GIEC qui correspond au groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat financé par l'ONU qui publiera en 1990 son premier rapport sur le climat. C’est d'ailleurs Jean Jouzel qui présida le GIEC de 2002 à 2015. Par ailleurs, en 1992 a lieu le sommet de la terre à Rio rassemblant 170 pays où fut abordé la baisse de la biodiversité, le réchauffement climatique ainsi que la désertification. Cette conférence marque le début d'un constat mondial sur les changements climatiques. victimes des changements climatiques comme les petits états insulaires qui sont vulnérables à la montée des eaux. Pourtant ce sont eux qui ont l’impact environnemental le moins élevé. En comparaison les États-Unis produisent 6,81 tonnes équivalent pétrole par personne contrairement à 0,64 tonnes équivalent pétrole par personne pour l’Inde. On peut parler du terme capitalocène qui se définit par une transformation de l'environnement par le système capitaliste et le mode de vie occidental et non pas par les pays en développement ou émergents. C'est pourquoi les pays du Nord doivent aider les pays du Sud dans leur développement pour qu'ils aient un développement plus durable que celui des sociétés capitalistes. Ce qui est d’autant plus important du fait de leur fort taux de croissance démographique. Mais, depuis les années 2000, il existe le phénomène des pays émergents (correspondant au pays qui s’intégré à l’économie globalisée et au capitalisme mondiale de façon récente) qui sont des pays comme le Brésil l'Inde ou encore la Chine qui du fait de leur peu d'émission de gaz à effet de serre à l’époque n'avait pas signé les accords de Kyoto en 1997 par exemple. Pourtant en 2012, la date de l'objectif de réduction des émissions de l'accord de Kyoto, les plus gros émetteurs de CO2 étaient les pays du Sud comme la Chine qui représente à elle seule 28% des émissions de CO2 dans le monde, qui se positionne aujourd’hui comme le plus gros émetteur de CO2. Pour finir, nous allons voir l'impact négatif des climato-sceptiques et du lobbyisme sur ces accords internationaux. Le climato scepticisme, que nous définissons par une mise en doute des théories les plus répandues concernant le réchauffement climatique est de plus en plus courant. Plusieurs dirigeants de grande puissance mondiale partagent cette pensée. En effet, le président des États-Unis Donald Trump était climato-septique. Selon lui, le réchauffement climatique est une invention des Chinois pour que ceux-ci deviennent la première puissance mondiale. C’est donc pour cette raison qu'il se retirera des accords de Paris en 2017. Le président du Brésil Jair Bolsonaro également un climato-sceptique, pense que le réchauffement climatique est un complot des marxistes, c'est à dire des communistes. C’est pour cela qu’il n’hésite pas à baser son économie sur l’agriculture extensive d’exploitation. Le lobbyisme, lui, est le fait de faire pression sur les dirigeants. Cela est beaucoup utilisé par les entreprises pétrolières qui finance des études scientifiques qui vise à minimiser leur impact sur le climat et à les diffuser via les médias par exemple pour pouvoir toucher un large public. Il insiste également sur la menace du chômage qui pourrait toucher les secteurs en rapport avec les industries très polluantes qui pourrait fermer. Cette pression sur les dirigeants peut les dissuader de signer des accords internationaux pour la lutte contre le réchauffement climatique. Depuis la révolution industrielle nous avons pu observer une hausse très importante des températures à cause de notre mode de vie basée sur l'exploitation des ressources qui entraîne par la suite des aléas climatiques de la plus haute importance. Pour contrer cela, après une prise de conscience internationale dans les années 1970, de nombreux accords internationaux ont eu lieu pour essayer d'adopter une politique de lutte contre le réchauffement climatique commune. Toutefois, après avoir signé un accord international, si un pays ne le respecte pas, aucune sanction ne sera prise, ce qui diminue donc le succès de ses accords. Le résultat optimal de ses accords et également réduit par une disparité de l’investissement selon les pays mais aussi par plusieurs forces de résistance. En novembre 2021 aura lieu la COP 26, qui donnera peut-être lieu à un accord encore plus efficace contre le réchauffement climatique.