Quelle est lhabitude numérique qui pollue le plus ?

Comment réduire sa pollution numérique ?

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On pollue quand on regarde une série, quand on envoie un mail et même quand on like la photo d'une personne que l'on aime bien sur Instagram. Et pour avoir tous nos objets numériques à la maison, on extrait des métaux, on fait plein de choses qui polluent.

C'est difficile de vivre sans le numérique. Néanmoins, c'est vrai que l'on peut aussi parfois poser des gestes modérateurs qui vont avoir un impact sur l'environnement. Concrètement, qu'est-ce qui pollue le plus dans ma maison, entre un ordinateur fixe, un portable, une tablette ou un smartphone ?

"La taille de l'appareil va beaucoup impacter. Tous, ne consomment pas la même énergie. Par exemple, un ordinateur portable est conçu pour être optimisé au maximum pour que sa batterie tienne le plus longtemps possible. Il consommera donc moins qu'un ordinateur fixe", explique Florence Clément, Chargée de l'Information du public à l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie).

"Un téléphone portable consomme lui aussi moins qu'un ordinateur portable. Plus on a des télés qui sont grandes et plus elle consomme d'électricité. Et plus on installe d'applications sur son téléphone, plus on reçoit de notifications et plus on augmente sa pollution numérique. Il faut donc "désinstaller les applications dont on n'a pas vraiment besoin" et "on ne met pas son GPS si on n'en a pas vraiment besoin".

"De de la même manière, de temps en temps, on peut éteindre certains objets quand on est à la maison. Par exemple, être tout le temps en Wi-Fi plutôt qu'en 4G. Des choses comme ça nous permettent déjà de gagner sur la consommation de l'appareil", résume Florence Clément.

Pensez à vérifier l'indice de réparabilité des appareils

Pour éviter la pollution numérique, "c'est à tout le monde d'agir", résume Florence Clément. "Nous, en tant que consommateurs, on a vraiment le choix. On peut déjà choisir de garder nos appareils le plus longtemps possible. Par exemple, garder un ordinateur de quatre ans plutôt que deux ans diminue déjà de 50% impact environnemental", poursuit-elle.

"Maintenant, les fabricants, eux aussi, peuvent diminuer les impacts environnementaux en permettant que tous ces équipements durent le plus longtemps possible, donc en les rendant plus facilement réparables, par exemple, que ce soit des ordinateurs ou des téléphones portables", recommande Florence Clément.

"D'ailleurs, il existe un indice de réparabilité sur les téléphones portables, sur les ordinateurs et même sur les télévisions qui permet en fait de savoir si l'appareil va être facile ou pas à réparer. Alors voilà, cette note qui est sur 10 comme à l'école, plus se rapproche de 10 et plus l'appareil est considéré comme facilement réparable", conclut-elle.

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Pollution numérique : conseils pour réduire son impact sur l’environnement

Quelle est lhabitude numérique qui pollue le plus ?

Depuis le confinement, une partie de la population est ou était contrainte au télétravail. Cette situation exceptionnelle provoque une saturation des réseaux, puisqu’elle entraîne une multiplication des réunions en visioconférence. Les besoins d’échanges restent nombreux entre collègues. La surcharge des réseaux engendre parfois des difficultés de connexion. Cette période très particulière est l’occasion de prendre conscience que nous sommes devenu·es hyper connecté·es et de découvrir que l’impact du numérique n’a rien de virtuel.

Rappelons que le numérique représente aujourd’hui 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Cette part pourrait atteindre les 8% d’ici à 2025 si nous continuons à augmenter nos usages au rythme actuel.

Voici quelques conseils pour réduire sa pollution numérique au travail.

Réaliser des visioconférences uniquement en audio

Skype, Zoom, Teams… grâce aux nombreuses applications de visioconférence, les entreprises se sont adaptées au confinement pour maintenir des réunions virtuelles. S’il est tentant d’activer la vidéo pour rendre ces échanges presque normaux, il faut savoir que le flux de données en audio consomment 1.000 fois moins de bande passante que la vidéo.

Organiser ses recherches sur le web

Lorsque nous travaillons, nous avons souvent plusieurs fenêtres ouvertes, dont la plupart ne sont plus utilisées. Une fois la recherche aboutie, il est donc important de fermer les pages internet dont nous n’avons plus besoin : en effet, nos navigateurs réactualisent en permanence les pages restées ouvertes, et pour cela font appel à des serveurs très consommateurs d’énergie.

Par ailleurs, utilisons le chemin le plus court pour effectuer une recherche. Pour ce faire, on peut ajouter à nos favoris les sites internet que nous avons l’habitude de consulter régulièrement, taper directement l’adresse du site ou utiliser l’historique, et employer des mots-clés précis dans les moteurs de recherche.

Ces mesures qui paraissent anodines permettent de diviser par quatre les émissions de gaz a effet de serre engendrées par notre recherche.

Limiter les mails et les trier

Il est plus pertinent de placer les documents utiles sur un serveur local ou une boîte de partage où chaque personne intéressée pourra venir les télécharger, plutôt que de les envoyer par mail. Cela évitera de faire voyager les données de votre fichier sur quelque 15.000 km avant d’atteindre chaque participant·e à la réunion.

Aussi, il reste important de ne pas multiplier les destinataires quand on envoie un mail. Lorsqu’on répond à un message par exemple, on peut éviter de laisser tous les collègues en copie si ce n’est pas nécessaire.

Pour éviter des transferts inutiles de données, pensons aussi à nous désabonner de newsletters qu’on ne lit pas et à installer un anti-spams.

Faire le ménage dans le cloud

Les personnes qui utilisent un cloud ont souvent l’impression d’avoir affaire à un espace de stockage infini et éternel, mais de grandes quantités de données s’y accumulent, entraînant une surconsommation d’énergie des infrastructures et nécessitant toujours plus de serveurs pour le stockage.

Afin d’y remédier, on peut désactiver les transferts automatiques de données, conserver uniquement le nécessaire et privilégier, dans la mesure du possible, le stockage de fichiers, photos et vidéos sur ordinateur et disque dur externe.

Éteindre l’ordinateur lorsqu’on ne l’utilise pas

Au-delà d’une heure de pause, l’ordinateur peut être éteint. On l’ignore souvent mais, en veille, un ordinateur utilise encore de l’énergie équivalente à 20 à 40% de sa consommation en état de fonctionnement.

En fin de journée, n’oublions pas d’éteindre complètement nos ordinateurs et de les débrancher de la prise pour éviter là aussi une dépense énergétique inutile.

Pour aller plus loin 

Avec ces quelques conseils, vous êtes déjà parés pour diminuer votre consommation numérique au travail. Ces comportements doivent devenir des réflexes dans votre entreprise. Il est d’ailleurs peut-être temps d’embarquer tous vos collaborateurs dans une vraie réflexion sur votre impact sociétal et environnemental.

A propos Julie

J’écris des contenus pour impliquer, engager et fidéliser. Passionnée par le numérique, je m'intéresse particulièrement à l’impact des nouvelles technologies sur tous les secteurs d'activités et à l’exploitation des possibilités offertes par les nouveaux médias.

Quelle est l'habitude numérique qui pollue le plus ?

La pollution numérique du streaming La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].

Quel est la chose qui pollue le plus ?

Le secteur énergétique La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.

Quelles sont les sources de pollution du numérique ?

Contrairement aux idées reçues, la plus grande partie de la pollution numérique est engendrée au moment de la fabrication des appareils, et non lors de leur utilisation. En effet, près de la moitié des gaz à effet de serre émis par la filière numérique provient en fait de cette phase de fabrication (47%).

Est

La pollution numérique renvoie à la pollution engendrée par les nouvelles technologies. Nos téléphones portables, nos objets connectés en ligne et Internet génèrent des polluants (des gaz à effet de serre notamment). Or, ces polluants sont néfastes pour notre planète car sources de pollution.